Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt en ligne
Africapt s’adapte

Face à l’adversité, Africapt ne baisse pas la garde et propose 8 séances sur son site pendant toute la durée du festival. 7 longs métrages dont 5 documentaires et un programme de 4 courts métrages choisis par le comité de programmation « jeunes ». Les films seront en ligne chaque jour à partir de 16h, suivis d’un débat en direct avec les invités à 22h.Ils seront accessibles gratuitement et visibles jusqu’au 31 janvier partout dans le monde.
On pourra voir ainsi Fatthallah TV de Wided Zoghlami qui nous embarque dans ce voyage au long cours avec de jeunes Tunisiens slamant leurs rêves de liberté et berçant l’espoir de faire changer les mentalités par l’art (A partir du 22 décembre) Le lendemain, ce sera Tilo Koto, sous le soleil, le documentaire de Sophie Bachelier et Valérie Malek. Dimanche 24 deux séances; à partir de 10h, Hakawati de Karim Dridi et Julien Gaertner : un couple de marionnettiste sillonnent la Palestine et Israël, tentant de sauvegarder l’identité de leur peuple à travers leurs spectacles. Un débat aura lieu à 18h. La deuxième séance sera un programme de courts .Le 25, Granma Nineteen and the Soviet’s Secret du Mozambicain João Ribeiro, adapté du roman de l’écrivain angolais Ondjaki, raconte les souvenirs d’enfance de l’auteur durant les années 80. Un monde fantastique où réalité et magie s’entrelacent. Le lendemain,
Amor Hakkar présentera Le Choix d’Ali qui traite d’un sujet difficile et encore tabou, celui de l’homosexualité d’un jeune musulman. Le 27, ce sera le 3e volet du triptyque de François L. Woukoache, Ntarabana qui donne la parole à celles et ceux qui ont fait le choix difficile de sauver des vies pendant les massacres au Rwanda ou de pardonner. Enfin, pour la clôture, le documentaire de Nicole Schafer, Buddha in Africa suit Enock Alu, un adolescent malawite venu d’un milieu rural, dans un orphelinat chinois installé en Afrique.
Le public pourra aussi assister de chez lui à deux tables rondes. Une sur les femmes cinéastes d’Afrique, très présentes dans cette programmation et une autre sur la circulation immatérielle des films, sujet bien d’actualité.
Plus de 30 équipes sont inscrites pour le traditionnel marathon, qui n’est pas réservé cette année aux Aptésiens mais ouvert à l’international. Quant à ceux qui ne pourraient visionner les films du 22 au 31 janvier, grâce à la labellisation Saison Africa2020, ils pourront profiter des projections et des conférences dans différents lieux de la région jusqu’en juillet, si la situation sanitaire le permet bien entendu.
ANNIE GAVA
Janvier 2021
Buddha in Africa © Cat & Docs
Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt
22 au 28 janvier
africapt-festival.fr