Contestation du contrôle technique obligatoire pour les motos : où en est-on ?

Alors que l’inspection technique obligatoire pour les deux-roues motorisés doit être mise en place en avril, la Fédération française des Motards en Colère (FFMC) fait part de son opposition. Découvrez l’état d’avancement de cette contestation et les actions prévues pour 2024.

La FFMC dépose un recours contre l’inspection technique

Dans un article intitulé « Le CT2RM : cadeau de Noël, vœux et résolutions pour 2024 », la FFMC révèle avoir déposé un recours devant le Conseil d’État le 22 décembre 2023 contre le décret n°2023-974 et l’arrêté du 23 octobre 2023 mettant en œuvre l’inspection technique. Selon eux, cette mesure ne repose pas sur un choix éclairé, mais plutôt sur une contrainte imposée. De plus, la FFMC estime que cette inspection technique est inadaptée par rapport à l’objectif louable de sécurité routière.

Les avocats à la rescousse

L’article mentionne que les avocats sont souvent capables de détecter des irrégularités et de manier les mots avec habileté. C’est donc leur travail de démontrer que la mise en place de l’inspection technique est infondée. La FFMC espère ainsi que le Conseil d’État réalisera que l’inspection technique occulte les principaux facteurs contribuant aux accidents.

Actions prévues pour 2024

La FFMC annonce d’ores et déjà certaines actions pour l’année 2024, notamment à Périgueux. Même sans une inspection technique obligatoire, la fédération souhaite que des valeurs telles que le respect d’autrui et le partage de la route continuent d’être mieux entendues que le bruit excessif de certains individus.

Nouvelles mesures en vue

  • Mobilisation des motards contre l’inspection technique.
  • Actions de sensibilisation auprès du grand public et des autorités compétentes.
  • Débats ouverts sur les alternatives possibles à l’inspection technique.

L’objectif de la sécurité routière au cœur du débat

Malgré leur opposition à l’inspection technique obligatoire, les membres de la FFMC insistent sur l’importance de la sécurité routière et du respect des règles qui en découlent. Ils estiment qu’il existe d’autres moyens plus efficaces pour réduire les accidents impliquant des deux-roues motorisés. Parmi ces alternatives, on retrouve :

  • L’amélioration des infrastructures routières adaptées aux spécificités des motos.
  • Le renforcement de la formation initiale et continue des conducteurs de deux-roues motorisés.
  • Des actions de sensibilisation axées sur le respect mutuel entre usagers de la route.

Quelle est la suite pour la contestation ?

La FFMC entend bien continuer le combat contre l’inspection technique obligatoire et espère rallier à sa cause de nombreux sympathisants. Les motards en colère ne comptent pas baisser les bras et attendent désormais une réponse du Conseil d’État quant au recours déposé. On peut donc s’attendre à d’autres actions, manifestations ou démarches légales dans les mois à venir.

Face à l’imminence de la mise en place de l’inspection technique obligatoire pour les deux-roues motorisés, la Fédération française des Motards en Colère ne lâche rien. Malgré son opposition à cette mesure, elle souligne son engagement en faveur de la sécurité routière et met en avant d’autres alternatives pour parvenir à cet objectif. Reste à voir si les arguments soulevés par la FFMC seront suffisants pour faire pencher la balance en leur faveur auprès du Conseil d’État.